Et oui elle est en Loire Atlantique depuis 2 ans maintenant date à laquelle je l'ai échangée.
C'est en effet par un des plus grands hasards que je suis le propriétaire comblé de cette rare Maserati Quattroporte (3ème génération) de 1980. Elle est propulsée par le V8 Maserati à 4 arbres à cames ici dans sa version 4.9 L gavé par 4 carbus Weber double corps 42 DCNF, accouplé à une BVA Chrysler TorqueFlite A727.
Ce V8 dont l'origine remonte aux années 50, est issu de la compétition il a équipé les 450 S (dont le coupé Costin) qui n'ont pas brillés au Mans en 1957, les différentes versions de Tipo 151 (Le Mans 1962, 1963, 1964) ainsi que la Tipo 154 en 1965.
C'est tout naturellement que ce V8 équipa les GT Maserati de l'époque la 5000 GT et la Ghibli, puis ce fût le tour de la QP 1, l'Indy, la Bora, la Khamsin, la Kyalami et enfin la dernière sortie à en être équipé la QP 3.
Le dessin est dû à Giugiaro et elle a été présentée au salon de Turin de 1976, pour n'être commercialisée qu'à partir de 1979 et ce jusqu'en 1984 pour l'appellation Quattroporte et jusqu'en 1989 avec l'évolution de la Royale (plus longue et équipement intérieur plus luxueux). Les chiffres de l'époque annonçaient 280 ch et 235 km/h ce qui est certainement optimiste pour le premier, quand au second je n'ai jamais essayé de le vérifier.
Comme indiqué plus haut elle est entrée dans ma vie au hasard d'un échange avec une de mes anciennes Volvo que je n'arrivais pas à vendre. Il n'est pas simple en France de vendre une voiture essence/GPL de 272 cv, surtout quand elle a 297 000 km. Il n'est pas plus aisé de vendre une Maserati qui est certainement la moins recherchée de la marque. Son propriétaire (un collectionneur) las de ne pas la voir partir, a ajouté sur son annonce qu'il était prêt à étudier un échange avec une grosse cylindrée GPL. C'est ainsi que je suis tombé sur son annonce et sous le charme de cette mémère.
Depuis juillet 2009 je m'occupe petit à petit de la remettre "à niveau", de la petite mécanique (en accord avec mes petites compétences) et de la cosmétique.
Le seule grosse "opération" fut la remise en état des carburateurs chez un pro des anciennes et de leur préparation "racing".
La voici chez le docteur au milieu de belle bête :
et voici le "avant / après" des carbus :
Depuis les photos suivantes l'horrible vernis rougeâtre des boiseries a sauté pour revenir à la couleur naturelle du bois, et les aumônières ne baillent plus :
Et pour finir si vous en voulez encore, voici un petit reportage d'une web TV locale sur elle :
C'est ici qu'il faut cliquerVoilà, merci d'avoir lu jusqu'au bout et à bientôt sur le forum et en "vrai"...